Paris, 30 juin 2025 – Un rapport du SCET, une filiale de la Caisse des dépôts, dresse un constat sans appel : l’industrie de défense française n’est pas prête à absorber l’ampleur des commandes liées au plan de réarmement validé par l’OTAN les 24 et 25 juin, visant à consacrer 5 % du PIB à la défense . Les capacités actuelles de production – calibrées pour des niveaux bien inférieurs – risquent d’entraver la montée en puissance attendue, notamment pour répondre aux besoins des armées et conforter la position française sur le marché mondial d’armement.
Un défi industriel massif…
Le rapport avance que la base industrielle et technologique de défense (BITD) est sous tension réelle : les chaînes de production, les infrastructures et la formation ne sont pas dimensionnées pour répondre à un « saut d’échelle » aussi brutal. À l’horizon 2035, si la France maintient ses parts de marché (environ 10‑12 % dans l’OTAN), elle pourrait saisir un marché supplémentaire estimé entre 30 et 45 milliards d’euros par an. Mais pour cela, il faudra répondre à plusieurs enjeux structurants : investissements massifs, montée en cadence, relocalisation de la production, sécurisation des supply chains, montée en compétences…
🎯 Cinq leviers identifiés… et ou peut intervenir VFE
Le rapport propose cinq axes à activer : création de filières prioritaires territoriales, soutien aux clusters de défense, financement renforcé (Bpifrance, DGA), double orientation civil–défense pour les PME, et relocalisation sur les besoins à très grande échelle (ex. munitions).
C’est ici que des acteurs industriels locaux comme VFE peuvent jouer un rôle déterminant :
✅ 1. Intégration aux clusters de défense
Implantée sur un territoire à vocation industrielle, VFE peut venir renforcer les éco-systèmes locaux en coopération avec des centres de formation, laboratoires, startups et grands groupes. Grâce à notre expertise en outillage de découpe/emboutissage et usinage de précision, nous contribuons à la montée en capacité de ces filières.
✅ 2. Augmentation des cadences
Nos lignes d’usinage et notre savoir-faire mécanique-soudé permettent un passage progressif à des cadences renforcées, notamment sur des pièces de sous-ensemble ou outillages complexes nécessaires à la production de systèmes d’armes ou munitions. Avec des investissements ciblés et optimisation des process, VFE pourrait absorber des volumes importants.
✅ 3. Dualité civil–défense
Historiquement orientée vers des marchés industriels classiques (automobile), VFE peut ajuster une portion de sa production à la défense, sans compromettre ses activités civiles. Cette flexibilité est stratégique pour la BITD française, qui mise sur les PME duales pour renforcer ses capacités .
✅ 4. Relocalisation et sécurisation des chaînes
La fabrication d’outillage de presse et de composants de précision est un maillon souvent externalisé à l’international. En le rapatriant, VFE sécurise les chaînes, réduit les délais, les risques géopolitiques, et apporte à la France une autonomie technologique concrète.
✅ 5. Formation et montée en compétences
L’accompagnement de collaborateurs vers des compétences de pointe (mécanique de précision, soudure spécifique, usinage complexe) peut se faire en partenariat avec les clusters et les formations régionales, répondant à la faiblesse identifiée dans le rapport sur la formation industrielle .
🎙 En résumé
Tandis que le rapport SCET tire la sonnette d’alarme sur une BITD pas calibrée pour l’ampleur du réarmement voulu par l’OTAN, des entreprises comme VFE constituent un levier essentiel de réponse. Grâce à nos compétences en outillage de presse, usinage, sous‑ensembles et mécano‑soudure, nous pouvons :
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Soutenir les clusters territoriaux de défense,
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Renforcer la dualité civil–défense,
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Monter en cadence pour répondre aux commandes urgentes,
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Sécuriser les chaînes d’approvisionnement,
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Participer activement à la relocalisation stratégique,
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Former les talents industriels de demain.
En conclusion, VFE représente bien plus qu’un sous-traitant : nous sommes un acteur clé de l’effort national, capable de transformer le défi industriel en opportunité de croissance et de souveraineté.
MESNILDEY Nolan